Cahier Colette

Sidonie-Gabrielle Colette
Collection : Cahiers de L'Herne
Parution : 25/01/2023
Pages : 256
ISBN : 9791031903859
Cahier dirigé par Gérard Bonal et Frédéric Maget. Première édition publiée en 2011.

Depuis maintenant une bonne trentaine d’années, chercheurs, collectionneurs, lecteurs et spécialistes ont permis de révéler la richesse, la profondeur et la complexité de l’œuvre de Colette ainsi que sa personnalité, profondément moderne.

C’est cette modernité qu’explore le Cahier de L’Herne. Non seulement en revisitant quelques-uns des grands thèmes de l’œuvre, mais aussi en s’interrogeant sur la radicalité dont Colette fait preuve dans ses choix. À propos des bêtes, de la nature, ou encore de sa position ambivalente à l’égard du féminisme, dont certains travaux et textes prouvent que Colette professe un féminisme non pas théorique et militant, mais un féminisme du quotidien, on serait tenté de dire : un féminisme constitutif. Le développement des « gender studies » (études de genre), venues des États-Unis, a contribué à faire relire Colette dans cette optique. Car il s’agit, là aussi, d’une interrogation essentielle qui irrigue toute son œuvre et bien souvent sa vie, lui permettant de questionner les représentations classiques du féminin/masculin en les détournant, voire en les inversant.

 

Événements

 

15-17 septembre : Hommage à Colette au festival Livres dans la boucle, à Besançon. Rencontre avec Frédéric Maget et Emmanuelle Lambert. 

22-24 septembre : Exposition « Colette. Écrire, pouvoir écrire. », au Grand Palais éphémère à Paris.

 

Revue de presse

 

« Dirigé par Gérard Bonal et Frédéric Maget, le fort volume creuse la singularité et la modernité d’une oeuvre bâtie “à l’écart des grands mouvements littéraires et idéologiques de la première moitié du XXe siècle”. »
Alexandre Fillon, Livres Hebdo

« Les Cahiers de l’Herne placent leur sujet sous une lentille prismatique qui renvoie mille et une facettes d’un artiste. C’est au tour de Colette d’être cernée, fouillée, auscultée, défendue, réenchantée aussi, par des professeurs, des spécialistes et des artistes. (…) Il en ressort une énergie, une liberté étonnante et presque sauvage. »
Eléonore Sulser, Le temps