L’horloge de Maître Humphrey

L’Herne
Collection : Romans
Parution : 21/05/2014
Pages :  336
ISBN : 9782851977038

Les pages qui constituent Master Humphrey’s Clock figurent presque toujours dans les œuvres complètes de Dickens en langue anglaise mais n’ont jamais été publiées en traduction française. L’Herne les porte aujourd’hui à l’attention du public français !

« Allons, allons – tous ces chagrins appartiennent au passé. Peut-être n’est-il pas inutile que je les évoque fugitivement ainsi ; car cela contribuera, dans une certaine mesure, à expliquer pourquoi j’ai été, toute ma vie, attaché aux objets inanimés qui peuplent mon logis et de quelle manière j’en suis venu à voir en eux plutôt de vieux et fidèles amis que de simples chaises et tables susceptibles d’être remplacées à volonté pour une somme modique. Et parmi ces objets, le plus important est mon horloge – ma vieille horloge, si gaie et de si bonne compagnie. Comment pourrai-je jamais donner à autrui une idée du réconfort et de la consolation que m’apporte ma vieille horloge depuis tant d’années ? »

Maître Humphrey est un homme solitaire qui vit à Londres. Il conserve des manuscrits anciens dans une vieille horloge en bois ancien près de la cheminée. Apprécié par ses voisins, il décide de fonder un club appelé L’horloge de Maître Humphrey, où les membres lisent à voix haute leurs manuscrits. Maître Humphrey, un homme sourd Jack Redburn, un commerçant retraité Owen Miles et M. Pickwick du Pickwick Papers participent à cette aventure.
Mais un jour, Maître Humphrey se retrouvera seul au coin de la cheminée, plongé dans de profondes pensées. Lorsque les membres du club reviendront dans la demeure de ce dernier, ils le trouveront dans un état qui bouleversera de façon irrémédiable le club de lecture…

Pour accompagner cette lecture, il a paru intéressant aux Éditions de l’Herne d’y joindre un essai critique d’un des dignes successeurs de Charles Dickens, le romancier, essayiste et poète Gilbert Keith Chesterton (1874-1936), dans lequel cette autre grande pointure de la littérature anglaise explique pourquoi il est, à son avis, indispensable de faire figurer L’Horloge de Maître Humphrey dans le canon dickensien.

 

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