La bonne mort

Charles Maurras
Collection : Carnets de L'Herne
Parution : 01/01/2011
Pages : 88 
ISBN : 9782851979445

Octave de Fontclare, élève du collège des Saints-Coeurs à Aigues, est un enfant très pieux qui se prépare à sa première communion mais est en proie à une violente crise spirituelle qui oppose en son âme, dans un conflit terrible, les plus violentes passions sensuelles à l’amour de Dieu.

Se croyant voué à la damnation à cause de l’attrait irrésistible qu’il éprouve pour les plus séduisantes voluptés, il avoue à son confesseur « qu’il manque de l’amour de Dieu ». Cette pensée de l’absolution, l’obsède, le torture et, pour s’assurer le salut éternel, il revêt, sur les conseils de son directeur, le scapulaire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Plein de confiance dans les promesses faite par la sainte Vierge au bienheureux Simon Stock : que tous ceux qui porteraient son scapulaire au moment de leur mort seraient sauvés, Octave retrouve la paix intérieure en prétendant braver la justice divine qui ne saurait l’atteindre à travers la sauvegarde du scapulaire.

Maurras soulève ici des thèmes universels : la religion et à travers elle le doute religieux ainsi que la question du mal sur laquelle chacun de nous s’interroge avec plus ou moins de scandale et d’anxiété.

Introduction de Nicole Maurras.
Préface de Boris Cyrulnik.

 

La presse en parle

 

« Étrange récit bref, préfacé par Boris Cyrulnik qui rappelle que Maurras imprégna l’éveil intellectuel d’un Lacan), cet extrait du recueil Les Chemins du paradis met en scène Octave Fontclare, en proie aux tiraillements entre son aspiration à la pureté et ses tentations charnelles. »
Le Magazine des Livres

« Le livre du camarade Maurras, très actuel, pas vraiment à gauche, pas vraiment réjouissant, mais forcément esthétisant, touille l’âme du jeune Octave de Fontclare. Entre doute, religion et anxiété, on savoure l’opuscule. »
Service Littéraire

« Du point de vue littéraire, autant le dire, le style est d’une beauté à pleurer et la violente simplicité de l’intrigue font que « la bonne mort » résonne encore après sa rapide lecture. »
Blog Johaylex