Traduit de l’anglais par Brice Matthieussent.

Lord Doyle n’est pas vraiment un Lord, c’est un imposteur, un avocat corrompu qui a passé sa carrière à siphonner l’argent de ses riches clients. Aujourd’hui en fuite, il hante les casinos de Macao, toujours vêtu avec raffinement, déterminé à faire partir en fumée tout son argent, dans une spirale sans fin de petits gains et de grosses pertes. C’est ainsi que commence ce thriller aussi envoûtant que laconique. Lorsque Dame Chance débarque sous les traits de Dao-Ming, une belle mais énigmatique âme errante, commence alors une série de gains spectaculaires et incompréhensibles. Mais dans un pays gouverné par la superstition, Doyle découvre que lorsque les enjeux sont gros, il n’est plus question d’argent mais de vie ou de mort. La Ballade d’un petit joueur est un roman élégant et sombre : une histoire de fantômes qui rôdent dans le monde des vivants, un conte moral décadent sur un pacte faustien conclu, non pas avec le diable, mais avec la main capricieuse de la fortune.

La presse en parle :

« Lawrence Osborne signe un conte noir envoûtant dont le réalisme se marie parfaitement à la dimension onirique. Cette ballade vertigineuse ne s’oublie pas. On ne devrait jamais quitter Macao. »
– Christian Authier, Figaro Magazine

« Ce style nerveux, haché, fébrile rappelle souvent Martin Amis. Il n’y a pas de quoi avoir honte. On a rarement décrit aussi bien la puissance d’une addiction, ce monde flottant, dangereux, où toutes les choses se conjuguent au conditionnel. « L’existence comme une dette perpétuelle. » »
– Eric Neuhoff, Le Figaro

Les lecteurs en parlent :

« Chaque mise au jeu rejoue la scène du désir : celle d’un homme qui parie contre lui-même.
Osborne écrit ce vertige avec une élégance cruelle, un sens du détail presque clinique. Le lecteur, fasciné, ne lit pas seulement l’histoire d’un joueur : il y reconnaît le miroir de toute existence livrée à la dette du désir.
Roman lent, feutré, hypnotique, « La Ballade d’un petit joueur » est une méditation sur la perte et la jouissance. Une fable sur la dette ontologique – celle d’exister sans raison – et sur la répétition comme ultime forme de vie. »
– Un lecteur Babelio 

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