
Deauville la mort
Marguerite DurasTexte publié exclusivement dans le Cahier Duras (L’Herne 2005) et jamais republié indépendamment, Deauville la mort est une déclaration d’amour de Marguerite Duras à « cette langue de terre entre la Touques et le bassin des yachts de Deauville ». Suivra un florilège de textes rares, qui constituent un florilège d’impressions et de souvenirs : Les petits pieds de la Chine, La route Paris-Rouen…
Extrait :
« C’était beau Deauville, très beau. J’y suis allée à vingt-deux ans dans mon jeune cabriolet Ford à la fin du Droit. C’était beau d’emblée, dès la première fois. Et comparable à rien. C’était sauvage.
C’était face à l’océan. C’était […] le Louvre en Camargue, l’Opéra de Paris dans le Grand Nord, la Concorde au Sahara. C’était sauvage et construit d’une architecture admirable, « déplacée ». La grande lignée des hôtels était parallèle à l’océan. Entre l’océan et les Grands Hôtels.Le génie c’était qu’entre ces palaces et l’océan il y avait un très grand espace vide. »
Presse :
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