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27 septembre 2015 : centenaire de la disparition de Rémy de Gourmont

jeudi 16 juillet 2015

Savez-vous que le 27 septembre 2015 nous fêterons le centenaire de la disparition de  Rémy de Gourmont, « épicurien tranquille, philosophe dansant, prince des sceptiques, conscience critique d’une génération, poète subtil et sensible, dissociateur d’idées,
Saint-Beuve du Symbolisme, sensuel cérébral, pilier du Mercure de France, célèbre reclus curieux de tout » ?
 
Les éditions de L’Herne lui rendent hommage avec trois parutions, un Cahier, un Carnet et une Confidence.
Belle lecture à tous !
 
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CAHIER 78 – REMY DE GOURMONT
Coll. Cahiers de L’Herne
Dirigé par Thierry Gillybœuf et Bernard Bois – dédié à Olivier Michel
978 285 197 092 3
384 pages – 8 pages de cahier iconographique
49 €

Extrait : Lettres inédites, à Ezra Pound
« Conquérir l’Américain n’est pas sans doute votre seul but. Le but du Mercure a été de permettre à ceux qui en valent la peine d’écrire franchement ce qu’ils pensent – seul plaisir d’un écrivain. Cela doit aussi être le vôtre. »

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PHYSIQUE DE L’AMOUR
Remy de Gourmont
Coll. Carnet de L’Herne
978 285 197 306 1
160 pages
7,50 €

Extrait : L’instinct
« Le chant, la danse, la lutte, et, pour les groupes, la guerre, instincts humains, ne sont pas inconnus à tous les animaux. Le goût des choses brillantes, autre instinct humain, est assez fréquent chez les oiseaux ; il est vrai que les oiseaux n’en ont encore rien fait et que l’homme en a tiré tous les arts somptuaires. Reste l’amour : mais je pense que cet instinct suprême est la limite sacrée des objections. »

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DANTE, BÉATRICE ET LA POÉSIE AMOUREUSE
Remy de Gourmont
Coll. Confidences
978 285 197 349 8
96 pages
9,50 €

Extrait : La Vita nuova
« Mais voici ce qui s’est passé : lorsque Dante fit paraître sa Vita nuova, il était peu connu comme écrivain ; le public, de tendance crédule, distinguait mal la vérité de l’allégorie ; on lut le livre : il parlait d’amour, les femmes le vantèrent, s’y plurent, s’intéressent à cette Béatrice. Jamais les maîtresses chantées par les poètes n’étaient plus clairement désignées ; on aimait encore à deviner, et le secret de tout dire n’était point connu. »

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