Cahier Soljenitsyne

Alexandre Soljenitsyne
Collection : Cahiers de L'Herne
Parution : 01/01/1971
Pages : 320
ISBN : 9791031902302
Dirigé par Georges Nivat et Michel Aucouturier.

Ce numéro a été réédité en 2018 à l’occasion du centenaire de l’auteur, avec une nouvelle préface de Georges Nivat.

Publié pour la première fois en 1971, ce Cahier a été conçu avant tout comme un hommage collectif à celui qui n’était pas encore le quatrième prix Nobel de la littérature russe : hommage de lecteurs fervents, mais aussi d’historiens de la littérature conscients du fait que Soljenitsyne est de ces rares écrivains qui, de leur vivant déjà, font d’emblée partie de l’histoire et qu’il était par conséquent possible et même nécessaire d’aborder son œuvre dans un esprit d’objectivité scientifique. Les études et témoignages réunis ici éclairent non seulement la personnalité et l’œuvre d’Alexandre Soljenitsyne mais aussi le problème plus général de la situation de l’écrivain dans la société soviétique d’alors.

On y trouvera ce document extraordinaire que constitue le choix d’extraits de lettres reçues par l’écrivain à la suite de la parution d’Une journée d’Ivan Denissovitch, de nombreux témoignages et essais de ses compatriotes de l’époque, mais aussi des nouvelles (Zacharie l’Escarcelle, La main droite, La procession pascale), des poèmes (Études et Miniatures), une pièce de théâtre (Flamme au vent) et même des écrits qui recèlent ses dons de polémiste (Lettre ouverte du 15 juin 1970). Ces textes donnent chacun à voir un aspect un peu méconnu de ce gigantesque écrivain.

 

La presse en parle

 

« Publié en 1971, ce recueil fut le premier hommage d’ampleur à celui dont l’Occident découvrait la pensée depuis son Nobel en 1970, qu’il recevra en 1974 après son expulsion d’URSS. Études de spécialistes, extraits de lettres, nouvelles et poèmes retracent sa vie. »
Sabine Audrerie, La Croix

« Le Cahier de L’Herne fait revivre une image différente du romancier. La partie « Documents » de l’ouvrage offre une mine de renseignements sur l’accueil que ses premiers écrits avaient reçus de ses compatriotes. »
Nicolas Weill, Le Monde des livres